George Washington Papers
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To George Washington from Barbe Perbal Legaux, 17 October 1794

From Barbe Perbal Legaux

paris ce 26 vendemiaire ou 17 octobre vieu Still lan 3em
de la république une et indivisible

Citoyen président

Le citoyen Legaux mon mari, obligé il y a peu pres huit ans de quitter la goideloupe par les véxations que lon vouloit lui faire éprouver, Se retira a la nouvelle angleterre ou il a eu le bonheur de vous connoitre; dans toutes Ses lettres il ma parlé de vous, citoyen, et combien il avoit été flatté de la bienveillance avec la quelle vous avez accueellis ce quil a fait pour Se rendre util dans un pays ou il n’etoit pas connu, et ou il avoit a coeur de mériter l’estime des habitans dont les moeurs et la maniere de penser, Se rapportent a la Sienne; c’est la certitude quil Se trouvoit plus heureux a philadelphi que dans toutes les parties du monde, qui a un peu a douci la peine de Sa longue absence; des raisons dinterrets mont empècher longtems avant la révolution d’aler le joindre, j’en conservois lespoir qui étoit augmanté par le desir de voir et connoitre moi même celui qui cause l’etonement et ladmiration de tout lunivers—mais ce qui c’est passé en france mote le pouvoir, et la volonté, de la quitter, le décret qui vient d’avoir lieu contre tout françois absents de leurs patrie m’a fait trembler, je crains que mon mari ne Se trouve compri dans une mesure générale, ce qui me Séparerois de lui pour toujours, le confrondroit avec les ennemis de Sa patrie, (lui qui la chérie ainsi que la république) et entraineroit la perte de notre fortune. c’est pour parer a tout ces malheurs que je m’adresse au congres pour lui demander une atestation du Séjour que mon mari a fait a philadelphie, des motifs quils l’ont empeché de repasser en france, Si comme j’ai lieu de lesperer il a été assez heureux pour réussire dans les traveaux quil a offert a la république elle ne lui en refusera pas le témoignage, et Sa recommandation, qui Sera pour nous une puissante protextion aupres de notre nation qui a pour la votre une estime et une amitie particuliere, et la plus grande vénération pour vos vertus. Si vous daignes a joutter un mot d’interret, et votre opinion Sur le compte de mon mari nous n’aurons plus rien a craindre, et nous vous deverons notre tranquilité. je ne vous parlerai pas de ma reconnoissance Votre ame bienfaisante trouve Sa récompense et Sa Satisfaction a obliger, et a rendre justice, c’est cette certitude qui fait que je m’adresse a vous avec confiance. recever avec bonté lassurence des Sentiments distingues, et de la parfaite considération que conservera toujours pour vous.

La citoyenne Legaux

ALS, DNA: RG 59, Miscellaneous Letters.

Barbe Perbal Legaux married Pierre (Peter) Legaux at Metz, France, in 1770. Having been separated from her husband since he left France for Guadeloupe in October 1781, she writes that Legaux was forced to flee Guadeloupe for America nearly eight years ago, that he has written in his letters about how well he was received by GW, that in the current climate she fears to leave France and fears that he will be included in the French decrees against emigrés. She informs GW that she has written Congress to request a certificate about Pierre Legaux’s presence in America and the reasons that have hindered his return to France, and she asks GW to add a word in support of him. The undated memorial to Congress signed by Legaux and her daughter Sophie Françoise Legaux is filed with this letter in DNA: RG 59, Miscellaneous Letters.

No evidence of any response has been found. The family remained separated, and Peter Legaux took an American wife, with whom he had two children. However, he evidently remained in correspondence with Barbe Legaux and her daughter and included them in the will that he made in 1826.

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