Thomas Jefferson Papers

To Thomas Jefferson from Rayneval, 5 March 1786

From Rayneval

à Versles. le 5. Mars 1786.

J’ai, Monsieur, entretenu M. le Controleur general sur l’affaire de la goelette américaine the William et Catherine; Ce ministre m’a autorisé à vous mander: que, si l’equipage n’appele pas du jugement qui a été prononcé on lui rendra la liberté, et que l’on se contentera de la confiscation du navire et du tabac; et qu’en cas d’appel la liberté leur sera rendüe moyennant une caution pour lamende de 1000₶. à laquelle chacun est condamné, ou moyennant le dépôt de 300₶. à faire par chacun d’eux.

Je m’empresse, Monsieur, de vous transmettre cette détermination; je n’ai pû vous en instruire hier, parceque je n’ai pu voir M. de Calonne que ce matin.

J’ay l’hr. d’être votre tres sincère

FC (Arch. Aff. Etr., Corr. Pol., E.U., xxxi); at head of text: “cette lettre est partie vers le commencement de Mars.” Accompanying this letter (same) is an aide-mémoire concerning the conversation between Calonne and Rayneval, in which the latter was authorized to say to TJ “qu’en cas d’appel les detenus auroient leur liberté s’ils payent les 300₶. ou fournissent caution pour les 1000₶.”

A letter from Borgnis Desbordes, Frères to William Short, 13 Mch. 1786 (DLC), acknowledges receipt of TJ’s letter to them of 5 Mch. and a letter from Short of 6 Mch., in which Rayneval’s present letter was enclosed. They inform Short that Rayneval’s letter is not sufficient to secure the release of the prisoners at St. Pol de Léon; also, that the prisoners have already appealed their case to avoid being sent immediately to the galleys at Brest; “ainsi que Le porte La loix rélatif a la contrebande, De sorte que pour leurs tranquillités et en attendant Le fruit des Démarches et Bontée de monsr. Jefferson ils se sont porté appellant, duquel apel ils se désisteraient volontier pour leur Liberté et sans autre amande, ils la payent bien dépuis si longtems qu’ils Languissent dans les prisons où Leurs santées s’alterent chaque Jour, surtout Celle de monsieur Asquith. Ils nous demandent par l’Entremise de nos amis messrs. J. Diot et Compe. de Morlaix De quoi se vetir et Garrentir contre La Rigeur De la saison, nous prions ces amis De leur donner L’Indispensable, persuadée que monsieur Jefferson qui nous les a recommandées ne nous Désaprouvéra pas. Nous pensons, monsieur, qu’il est Essentiel de solliciter vivément un ordre de monsieur Le Controlleur Général pour Leur Elargissement au moyen qu’ils se Deportent de Leur apel dont monsieur Jefferson a eut parfaite connaissance dans Le Tems qu’elle fut signiffié aux Fermiers, vous en avez cy Inclus une Copie, nous Disons L’original.”

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