j’ai eu l’honneur de vous écrire, au mois de mars dernier, pour vous remercier de la réponse obligeante que vous m’aviez adressée et que j’ai communiquée à mes honorables collégues, et à votre digne ami et notre respectable compatriote M. de la fayette.

Aujourdhui, je profite de l’occasion que m’offre Madame frétageot, connue et estimée de M. Maclure, qui prend un vif intérêt à elle, et qui m’a procuré l’avantage d’entrer avec elle en relation. cette dame vous remettra elle même ou vous fera parvenir sûrement ma lettre, à laquelle je joins 1o. un extrait de notre Revue (Esquisse d’un Cours d’histoire, rapporté à l’influence des femmes) 2o. le prospectus de la Revue; 3o. un nouveau Coup-d’œil sur ses huit premiers volumes, dans le cas où vous n’auriez pas reçu le 1er exemplaire que je vous en ai adressé; 4o. quelques tables des matières des derniers volumes, qui vous feront connaître, par l’indication du contenu de ces volumes, de quelle manière nous exécutons notre plan; 5o. un extrait de l’abeille, journal littéraire français, qui rend compte de notre Revue.

je vous prie, monsieur, de contribuer à faire connaître la Revue Encyclopédique dans votre pays, à la faire annoncer dans vos principaux ouvrages périodiques, à la désigner aux Sociétés Savantes et philosophiques les plus estimées, à nous procurer de bons Correspondans parmi quelques-uns de vos Compatriotes, afin que nous puissions tenir la france et l’Europe au courant des travaux les plus importans faits aux Etats-Unis d’Amérique dans les Sciences, dans les arts industriels, dans la littérature et dans les beaux-arts.